– MIS A JOUR le 1er juillet 2023 –
Okonjima Nature Reserve oeuvre à pérenniser la cohabitation des hommes avec les grands carnivores en Namibie. C’est l’occasion d’approcher et de mieux connaître les grands prédateurs de Namibie : les guépards et les léopards. En association avec The Africat Fondation, ils ne soutiennent AUCUNES interactions entre les humains et les animaux sauvages, et aucun des félins n’est élevé dans ce rôle.
Au programme
Une extraordinaire sensation d’approcher un sanctuaire de protection pour les animaux sauvages. Au programme : observer les guépards et léopards, comprendre comment ils sont soignés et réhabilités et soutenir une cause animale.
Notre expérience
Septième étape de notre voyage en Namibie.
Nous avons dormi au Okonjima Lodge Garden Plains Camp, puis au Roof of Africa à notre retour à Windhoek.
Pour voir nos photos de ces hébergements au bas de cette page.
Visiter Okonjima Nature Reserve
Nous avons passé 2 jours et 1 nuit au Okonjima Nature Reserve du 8 au 9 octobre 2019 :
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- Première journée : Découverte des léopards en cours de réhabiliation et faire un night drive
- Deuxième journée : Excursion dans la Réserve et observation des guépards soignés
Jour 1 : Découverte des léopards et night drive
On part tôt le matin pour une toute petite route d’1h30 (110km), et ainsi arriver au très attendu Okonjima Nature Reserve. Dès l’arrivée, on est prévenu : on ne descend pas de notre véhicule, tant que l’on n’est pas arrivé au Centre d’accueil des visiteurs.
On effectue le check-in, et c’est déjà parti pour un 1er tour : celui de l’observation des léopards ! Le tarif était de 1200N$ par personne (soit environ 60€). L’excursion est top, avec un guide passionnant.
Certains des léopards adultes sont munis d’un collier radio, ce qui permet aux guides de les suivre avec un appareil de télémétrie spécialisé contribuant à une observation dans leur habitat naturel et de découvrir leur comportement. Bien que cela augmente considérablement les chances d’une excellente observation, cela ne peut jamais être garanti car ce sont des prédateurs sauvages en liberté!
A SAVOIR
La Fondation AfriCat a été crée en 1991, et a commencé comme un sanctuaire pour les guépards et les léopards, sauvés des éleveurs furieux. La mission est d’apporter une contribution significative à la conservation, tout en essayant d’assurer la survie des prédateurs de la Namibie dans leur habitat naturel.
En partenariat avec Okonjima, le centre entreprend des projets de recherche, de conservation de la faune, et d’éducation environnementale notamment avec la jeunesse namibienne.
les fonds collectés par le biais de la réserve naturelle d’Okonjima apportent donc un soutien financier essentiel.
Après un petit repos et un repas au superbe lodge, on repart pour une excursion de nuit, où l’on peut observer d’autres animaux, via une lampe rouge pour ne pas les déranger. On a eu la chance de voir des hyènes et des chacals…et plein de yeux brillants dans la nuit!
On ne faisait pas nos malins dans le 4X4 sans portières (certes voiture réhaussée et avec un guide, mais quand même…c’est impressionnant 😝 ). Le tour avait un prix de 600N$ par personne (soit environ 30€).
Jour 2 : Observation des guépards
Puis le lendemain, après un bon petit-déjeuner, on repart pour une 3ème excursion, l’Africat Tour qui permet de comprendre le fonctionnement de la fondation et d’observer les magnifiques guépards. Le Tour avait un prix de 800N$ par personne (soit environ 40€).
Le Centre d’Okonjima a des règles très claires et transparentes : ils ne soutiennent AUCUNES interactions entre les humains et les animaux sauvages. Malheureusement, certains des animaux récupérés par AfriCat ne peuvent pas être relâchés dans la nature : soit ils sont déjà trop apprivoisés (souvent en étant autrefois des animaux de compagnie ou élevés à la main, ce qui signifie qu’ils ne craignent plus les humains), ou soit ils ont des blessures qui les désavantageront dans la nature (blessures à 99% causées par les humains).
Ces félins qui ne peuvent plus être relâchés dans la nature restent auprès de la réserve d’Africat, et deviennent alors des Ambassadeurs. Ils sont soignés de manière responsable, leurs besoins alimentaires et sanitaires sont maintenus et leurs terrains spacieux – un minimum de 1ha par grand prédateur – sont aussi fidèles que possible à leur habitat naturel.
A travers l’oeil de ces félins ambassadeurs, le centre éduque les hôtes, les agriculteurs, les jeunes et les communautés environnantes sur le sort des prédateurs. Grâce à ces ambassadeurs, ils peuvent alors expliquer les conflits homme-faune.
Après 18 ans de réhabilitation des guépards dans la réserve naturelle d’Okonjima, le Centre est arrivé à la conclusion que la réhabilitation peut être un outil efficace dans la conservation des guépards.
Toutefois, la pression croissante des carnivores de niveau supérieur comme les léopards et les hyènes brunes dans un écosystème clos, fait de la réserve naturelle d’Okonjima un « endroit de plus en plus inadapté » dans lequel les guépards peuvent prospérer. Compte tenu de la différence d’habitat préféré du léopard et du guépard, les spécialistes espéraient qu’en ouvrant la brousse, il serait possible de donner une plus grande séparation.
Une analyse détaillée des données a montré que plus de 87% des anciens guépards captifs relâchés dans la réserve naturelle d’Okonjima mouraient dans l’année et après des pertes et des incidents particulièrement difficiles, la décision a été prise d’arrêter le programme de réhabilitation. Il ressort clairement des travaux entrepris par la Fondation AfriCat que les guépards en captivité peuvent réussir à apprendre à chasser et à élever des petits, mais ils ont besoin d’espace et de faibles densités d’autres prédateurs pour réussir. L’espace devient malheureusement une denrée rare.
Inversement, les guépards qui grandissent dans la nature développent de « meilleures » compétences de survie. La Fondation AfriCat continue de recevoir occasionnellement des demandes pour « héberger » un guépard sauvage qui, autrement, serait abattu. Dans de telles circonstances, ils peuvent lui offrir une nouvelle maison dans la réserve naturelle d’Okonjima.
Règles à connaitre à OKONJIMA :
Okonjima soutient la conservation des animaux sauvages DANS LEUR HABITAT NATUREL !
L’objectif à long terme d’Okonjima est d’encourager l’observation des grands carnivores à l’état sauvage plutôt que dans un environnement captif.
Les animaux ne doivent en AUCUN cas être nourris ! (sauf les oiseaux pour lesquels des graines pour oiseaux sont fournies dans les chambres). Si les babouins sont nourris ou si la nourriture est facilement disponible, ils développent de mauvaises habitudes et peuvent attaquer s’ils n’obtiennent plus de nourriture, et dans les cas extrêmes peuvent malheureusement être abattus !
Du côté du Centre Africat, tous les « restes » de cuisine sont offerts aux animaux nocturnes tels que le porc-épic et les blaireaux dans des caches de nuit. Ces animaux ne dépendent pas de cette nourriture, mais voient cela comme un « repas facile ».
En raison de la nature de nos activités, la participation des enfants est limitée. Pas d’enfants de moins de 3 ans.
Et voilà la fin de notre voyage est déjà là! On reprend la route pour 2h20 (220km), afin de rejoindre Windhoek.
On va y passer la nuit, avant de rendre la voiture le lendemain et rejoindre l’aéroport.
Où dormir à Okonjima et Windhoek ?
Nous avons passé 1 nuit au Okonjima Lodge Plains Camp Garden, pour un prix de 3960N$ par nuit (environ 215€) petit déjeuner et diner inclus.
Le lodge est tout simplement splendide, agréable, avec des petites maisons, des arbres et des oiseaux partout. L’endroit pour se reposer, manger ou boire un verre est immense, haut de plafond avec une décoration de très bon goût.
Le restaurant sur place est délicieux, on a très bien mangé. Le diner étant inclus, nous n’avons payé que nos boissons.
Puis, au retour à Windhoek, nous avons passé 1 nuit au Roof of Africa, pour un prix de 1820N$ par nuit (environ 100€) petit déjeuner inclus.
La piscine est agréable, les chambres simples mais confortables. L’atout est l’immense restaurant-bar dans l’hôtel. C’est un très bon hôtel pour faire une halte avant de prendre l’avion le lendemain.
A noter : nous avons réservé l’hebergement à Okonjima très longtemps à l’avance, 10 mois avant le départ!
Récapitulatif de l’itinéraire :
😀 Okonjima – Africat Cat Fondation
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