Islande
Visite de la Péninsule de Snaefellsnes (2ème partie) – Jour 12

Avr 28, 2024 | ISLANDE | 0 commentaires

– MIS A JOUR le 28 avril 2024 – 

Souvent pris dans le brouillard ou les nuages, cet environnement mystérieux est rempli de mythes. A la pointe ouest, rendu célèbre par Jules Verne et son livre « Voyage au centre de la terre », trône un majestueux stratovolcan, endormi, avec son chapeau glacé. Le Parc National du Snaefellsjökull, sauvage et presque inhabité, est bordé de falaises abruptes battues par les vents et les vagues, de vastes plages désertes, des colonies d’oiseaux, et des champs de lave.

 

Au programme

Pour cette journée, des paysages magnifiquement torturés sous un temps venteux ! Au programme : la découverte de Djúpalón et sa plage de sable noir, les falaises sauvages d’Arnarstapi, l’église noire de Búdir, l’observation des phoques à Ytri Tunga, et enfin les murs d’orgues basaltiques de Gerðuberg cliffs.

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Notre expérience

Dimanche 4 juin 2023 – Douzième journée de notre voyage en Islande.

Nous avons dormi au Camping Fossatún.

Pour voir nos photos de cet hébergement au bas de cette page.

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Découvrir la plage de sable noir de Djúpalón et sa crique de Dritvik

On a mis le réveil à 5h30, et après un petit déjeuner habituel de banane et barre de céréale, on prend la route à 7h.

On franchit les portes du Parc national du Snaefellsjökull. On aperçoit l’impressionnant stratovolcan.

Pour info, il est interdit de monter sur le glacier sans un guide! Les conditions météo extrêmes et l’épais brouillard rendent l’expédition dangereuse, sans compter que le glacier est miné de crevasses. 

On a 25 minutes de route pour rejoindre la plage de Djúpalón (ou Djúpalónssandur), via la route 574. On arrive à 7h30, et le parking est gratuit tout comme le site…et nous sommes les premiers.

 

Tarif : parking et site gratuits

Horaires d’ouverture : site naturel ouvert tout l’année (sauf condition météo particulière)

 

On passe devant des formations rocheuses et une arche en pierre.

Juste avant d’arriver à la plage, on trouve également 4 pierres rondes et lisses de tailles différentes et celles-ci ne sont pas ici par hasard. Ce sont des pierres de levage ou pierres-étalon et étaient utilisées pour mesurer la force des aspirants pêcheurs en Islande (qui devaient les porter à hauteur de poitrine et les poser sur un rebord rocheux).

Celles-ci portent d’ailleurs un nom :

  • Fullsterkur (niveau très fort) pèse 154 kg
  • Hálfsterkur (niveau demi-fort) pèse 100 kg
  • Hálfdrættingur (niveau demi-portion) pèse 54 kg
  • Amlóði (niveau minable) pèse 23 kg

Pour pouvoir prétendre à une place à bord d’un bateau de pêche, le candidat devait être capable de soulever Hálfdrættingur, soit 54 kg, au risque sinon d’être considéré comme une petite nature inadaptée à la dure vie en mer.

On peut s’amuser à les soulever d’ailleurs, pour se rendre compte : et j’ai l’honneur d’annoncer que Fab peut trouver du boulot en tant que marin en Islande, car hééééé oui, il a pu soulever la Hálfdrættingur (bon ok une demi-portion mais marin quand même!! 😆).

 

 

C’est un lieu également chargé d’histoire, et on peut y trouver les vestiges rouillés du fameux chalutier anglais Epine GY7 dont le naufrage a eu lieu le 13 mars 1948.

En effet, le chalutier a été pris dans une tempête et s’est échoué près des récifs de Dritvik. L’intervention des secours a été rendu compliquée à cause des forts courants de la marée et des vagues. Quatorze hommes ont perdu la vie et seulement cinq ont pu être sauvés.

Aujourd’hui de nombreux restes de ferraille du chalutier se trouvent encore sur la plage et sont protégés : ils ne doivent pas être touchés car ils sont conservés en mémoire des pêcheurs qui ont perdu la vie à cet endroit.

 

 

Djúpalónssandur est une superbe plage de sable noir, avec ses galets noirs ronds et lisses nommés les « perles de lave noire de Djúpalón« .

ATTENTION

La plage est belle mais elle est connue pour être l’une des plus dangereuses du pays. En effet, les vagues sont particulièrement violentes en marée montante et la mer est très puissante quand elle se retire. Il faut donc faire très attention !

Et oui évidemment, inutile de le préciser mais au cas où : baignade strictement interdite!

 

Il y a également la possibilité de faire une petite randonnée de 45 minutes aller-retour vers Dritvik, une très jolie crique.

Autrefois, c’était l’un des plus grands campements de pêche en Islande (environ 60 bateaux). On peut y apercevoir des rochers érodés, et la légende parle alors d’une église de trolls

Au total, on a pris notre temps pour prendre les photos, on y est restés 2h. 

Observer (avec beaucoup de vent!) les falaises abruptes et ses oiseaux d’Arnarstapi

On retourne à la voiture à 9h40, et on reprend la route pour seulement 15 minutes, jusqu’à Arnarstapi, site devenu réserve naturelle en 1979.

Le climat est assez rude sur cette péninsule, et on se retrouve en plein milieu du brouillard.

En partant du parking gratuit, on passe devant une immense statue en pierre : Bárður Snaefellsáss, une divinité du Mont Snæfell.

Selon la légende, Bárður, mi-humain mi-troll, aurait disparu dans le glacier Snæfellsjökull. Il serait alors devenu l’esprit protecteur de la région.

Il existe des petits chemins pour faire une balade facile et agréable, le long du sentier côtier.

Tarif : parking et site gratuits

Horaires d’ouverture : site naturel ouvert toute l’année (sauf condition météo particulière)

 

On peut alors admirer les colonnes basaltiques et des arches de roche, notamment l’impressionnante arche de Gatklettur, un rocher de basalte et de lave façonné par l’océan pendant de nombreuses années.

Tout le long, on peut observer et entendre des colonies entières d’oiseaux marins : des mouettes, des fulmars et même des cormorans huppés, et tous leurs cris sont impressionnants.

On a pris 1h15 pour faire cette balade. On en profite alors pour se poser au café-restaurant du parking…alors officiellement pour pouvoir aller aux toilettes qui sont réservées aux clients (toilettes incroyablement propres et modernes). Du coup, on se prend 1 chocolat chaud et 1 café pour 1500ISK (soit environ 10€), et ça nous réchauffe!

On retourne ensuite au campervan pour se préparer de bons sandwichs.

Prendre des photos de la célèbre église noire de Búdir

On redécolle à 12h40 sous la pluie et brouillard, pour 20 minutes de route, direction Búdir.

Ici, il y a 2 parkings gratuits, mais il faut prendre le deuxième car le premier est réservé aux clients de l’hôtel.

Il ne fait pas très beau, on a un peu de pluie mais qui va vite passer. On en profite alors pour faire un petit tour, et prendre en photo cette belle église noire aux fenêtres blanches.

Le contraste est sublime mais ce qui la rend particulière c’est que la couleur noire est généralement associée au mal dans la religion.

L’église est située dans un lieu dépeuplé, avec des champs à perte de vue et les montagnes en fond. On ne peut pas rentrer à l’intérieur de l’église.

On reste 20 minutes, avec une petite balade vers la plage.

Tarif : parking et site gratuits

Horaires d’ouverture : toute l’année (l’intérieur ne peut pas être visité)

Avoir de la chance d’apercevoir les phoques d’Ytri Tunga

Puis à 13h30, on reprend la route pour seulement 20 minutes, direction Ytri Tunga, en passant par la route 574 puis 54.

Le parking est payant : 650ISK (soit environ 4€). Attention aux resquilleurs : des caméras sont placées à l’entrée pour prendre les plaques d’immatriculations, et faire le lien avec les loueurs qui ont l’empreinte de la CB!

Cette plage est un lieu où des colonies de phoques s’installent et se prélassent sur les gros rochers. Les phoques sont présents toute l’année mais la meilleure période pour les observer se situe pendant la saison de reproduction entre mai et juillet.

Il faut être silencieux dans cet endroit, afin de ne pas déranger les phoques, et garder une distance pour éviter des attaques dans le but de protéger les petits.

 

Tarif : parking payant 650ISK (soit environ 4€)

Horaires d’ouverture : site naturel ouvert toute l’année (sauf condition météo particulière)

 

On peut observer 2 sortes de phoques : le phoque gris (ou Grey Seal) et le phoque commun (ou Harbour Seal). Le premier a une tête allongée et le deuxième une tête plus arrondie.

Il n’est pas facile de les observer avec leurs pelages qui se confondent avec les algues des rochers.

Il faut avancer, scruter l’horizon car ils aiment se positionner assez loin du rivage. Nous marchons à travers les gros rochers (attention, c’est très glissant), et nous arrivons à nous approcher pour les observer sans les déranger dans un silence total.

Ils s’agitent tranquillement, lèvent régulièrement la tête…c’est certain, ils nous ont repéré, mais nous n’avons pas l’air des les déranger.

On a même la chance d’observer une maman phoque avec son petit. Il n’y a pas beaucoup de monde, et c’est très agréable de se balader sur cette plage.

Au bout d’1h, on retourne au campervan. 

Visiter très rapidement les murs d’orgues basaltiques de Gerduberg Cliffs

Il est 15h, et nous repartons pour 35 minutes de route, direction Gerðuberg cliffs, des murs d’orgues basaltiques. Le parking est gratuit.

Il fait très froid, le vent est glacial. On ne reste pas longtemps, à peine 15 minutes. L’endroit donne l’impression d’un mur de forteresse tellement géométrique et symétrique que les colonnes semblent avoir été sculptées à la main.

Haut de 14 mètres, le lieu a été créé lors d’une éruption il y a des milliers d’années, lorsque des rivières de lave ont coulé des falaises à des débits très égaux. Puis, lorsque la mer les a refroidit rapidement, cela leur a fait prendre cette forme unique et inhabituelle.

On reprend alors la route pour rejoindre notre camping pour la nuit, à 50 minutes. 

 

Tarif : parking et site gratuits

Horaires d’ouverture : site naturel ouvert toute l’année (sauf condition météo particulière)

 

On arrive au camping, l’endroit est situé en hauteur d’une cascade, avec un très bon restaurant. Les Pods avaient l’air sympa, il n’y en avait plus de libre, sinon on se serait laissé tenter.

Et ce soir, on se fait plaisir en mangeant au restaurant du camping, un endroit génial!

Il y a une petite balade sympa à faire dans le camping, vers le parc à Trolls où l’on peut s’asseoir sur une chaise immense avec la vue sur la chute d’eau.

 

Il est 21h et on se couche dans notre campervan, pour la dernière fois! Snif! 😢

Demain, on va donc rendre notre véhicule et profiter du Blue Lagoon.

Manger à Fossatún ?

Nous avons mangé le soir au Restaurant Rock’n Troll du camping Fossatún.

L’endroit est incroyable, avec une très belle déco remplie de vinyl, un canapé en cuir, une très belle vue, de la bonne musique….un moment très agréable pour se reposer.

On commence par se prendre un petit apéro : 1 bière et 1 verre de vin pour 2600ISK (soit environ 17€).

Puis on se pose pour manger au restaurant (il est préférable de réserver à l’avance pour avoir une belle vue). On a mangé 2 burgers, pris 2 verres de vin, pour un total de 8850ISK (soit environ 60€).

 

Dormir au Camping Fossatún 

Le prix du camping camping d’Hellissandur  est de 4000ISK pour 2 adultes (soit environ 27€).

Les douches sont collectives, mais ouf il y en a 1 qui est individuelle. Les wc sont propres.

On a également accès à des hots tubs. On peut aussi laver son linge, il faut payer à la réception pour avoir la clé.

Le seul gros inconvénient est que la cuisine commune est réservée uniquement aux clients des Pods (fermée à clé). C’est dommage. 

L’ambiance est sympa, le restaurant à l’intérieur du camping très agréable.

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